25 mars 2013

Nissan sauve Renault

Sans le soutien de État français et du groupe japonais Nissan, le groupe Renault afficherait un déficit se chiffrant en millions d'Euros. Car, si la marque fétiche des Français a réussi à survivre jusqu’à ce jour, c’est uniquement grâce à ses participations dans le groupe japonais Nissan et dans la marque roumaine Dacia.  Le groupe nationalisé français Renault, qui avait sauvé de la faillite le groupe privé japonais Nissan, se voit aujourd'hui dépanné à son tour par le groupe qu'il avait redressé à l'époque.

Soutenu à 15% par l’Etat français, le groupe Renault,  a pu s'emparer en 1999 de deux marques étrangères : Nissan au Japon et Dacia en Roumanie. La participation de 43,4% du groupe français dans le groupe japonais Nissan avait entraîné la cession de 15 % de son capital aux Japonais. Par contre, la prise de contrôle de 99 % de la marque roumaine aurait du autoriser le groupe français à produire des Renault moins chères sous la marque Dacia. Mais comme les produits Dacia correspondirent aux attentes des consommateurs européens, la marque Dacia est devenue un concurrent interne de Renault. De plus, pour financer l'acquisition de Dacia, le groupe Renault a du vendre en 1999 sa profitable filiale automation au groupe FIAT, qui l'a intégrée dans sa filiale COMAU.

Déficitaire en Europe, le groupe Renault, détenu à 15% par l’Etat français et à 15% par le japonais Nissan, s'est néanmoins emparé en 2000 de 25 % de la marque LADA en Russie et de 80 % de la marque Samsung en Corée. Le rachat  de l’ancienne filiale russe du groupe FIAT aurait du autoriser le groupe français à produire des Renault moins chères sous la marque LADA pour les exporter vers Europe. Cette opération a contraint le groupe FIAT à collaborer en Russie avec ZIL,  Sberbank et TagAZ.
Soutenu à 15% par l’Etat français et à 15% par le japonais Nissan, le groupe Renault a du céder en 2001 deux filiales importantes en Europe : d'une part sa filale Renault Bus constituant 50 % de Irisbus, au groupe FIAT, et d'autre part sa filale Renault VI, constituant 50 % de Renault Trucks au groupe Volvo AB.

Malade en Europe, le groupe Renault, détenu à 15% par l’Etat français et à 15% par le japonais Nissan, a du céder en 2003 sa filiale filiales Tracteurs à l'allemand Klaas pour générer des liquidités.

Malade en Europe, le groupe Renault, détenu à 15% par l’Etat français et à 15% par le japonais Nissan, s'est néanmoins emparé en 2005 de 26 % de la filiale marocaine du groupe FIAT en 2005, portant sa participation dans SOMECA de 18 % à 54 %.

Malade en Europe, le groupe Renault, détenu à 15% par l’Etat français et à 15% par le japonais Nissan,  va investir en 2013 dans ses usines en Turquie, en Afrique, au Brésil et en Espagne. Au contraire de la Holding FIAT, qui se désengage de la Pologne pour se recentrer sur l'Italie, le groupe Renault, pourtant détenu à 15% par l’Etat français, va investir massivement dans ses usines africaines, qui exporteront vers l’Europe. Délaissant la Corée, le groupe Renault bâtit de nouvelles usines en Algérie.

Source : Internet (Page actualisée le 25/03/2013)

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