Rappelons qu'au début du XXIe siècle, la puissante Holding FIAT à cours de liquidités, avait du sacrifier des pans entiers de son empire pour survivre à la crise qu'elle traversait alors :
- En 2000, c'est son prestigieux département ferroviaire, produisant les splendides Pendolino, que le groupe avait été forcé de vendre pour 300 millions d'Euros.
- En 2003, c'est son prestigieux département aéronautique, produisant les moteurs pour Ariane V, que le groupe avait été contraint de céder pour 1.5 milliard d'Euros.
- En 2005, c'est son alliance avec GM, que le groupe doit rompre sous peine de se faire phagocyter par celui-ci et cette rupture rapporte au groupe FIAT une rentrée d'argent de 2 milliard, mais au détriment de ses alliances en Chine et en Russie.
- En 2007, c'est de son alliance avec Nanjing Automobile Group, que le groupe doit interrompre.
Les bureaux d'études de la Mediabanca soulignent de plus que les liquidités du groupe automobile italien sont deux fois la valeur bousière de Renault et de plus de six fois la capitalisation de Peugeot. A la différence de PSA, qui se fait absorber par GM, de RSA qui ne survit que grâce Nissan, ou de BMW qui se rapproche de Toyota, le groupe FIAT fait jouer à plein ses diverses filiales dans le monde. Les constructeurs Français ont voulu au contraire s'affronter dans tous les secteurs du marché européens au lieu de fusionner leurs trois marques pour former un groupe fort. En privilégiant une approche généraliste au lieu de spécialisée, en privilégiant le patriotisme au détriment du réalisme, en privilégiant le marché français au lieu de l'international et en privilégiant le diesel, les marques françaises ont manqués le tournant de la mondialisation.
Selon Reuters, avec une trésorerie de près de 18 milliards de dollars, soit 22% du total de ses actifs, la Holding FIAT peut également en théorie aller faire son shopping en Asie et s'emparer de sociétés telles que Suzuki Motor, évaluée à 8,9 milliards, Mitsubishi Motors, estimée à 5 milliards ou Mazda Motor valorisée à 2,4 milliards. En dépit de la mauvaise rentabilité et la faible productivité en Europe, la société Fiat serait en mesure de couvrir totalement sa dette grâce à l'abondance de ses liquidités. Mais, dans un désir de croissance et de profitabilité, le groupe transalpin va plutôt opter pour la croissance, dont la seule possibilité est l'acquisition de sociétés en Asie. Les trois constructeurs Japonais cités plus hauts sont donc la clé du développement de FIAT en Asie.
Source : Wikipedia (version de page du 15/07/2012)
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