15 juil. 2014

Les Français de moins en moins français

 La France, qui est un territoire minuscule à l'échelle mondiale, veut continuer d'avoir 3 (trois) marques concurrentes qui se concurrencent dans tous les segments du marché. Mais cette bizarrerie française est en passe de disparaître depuis que le groupe PSA a fait faillite et a été racheté par les Chinois. En effet le nouveau propriétaire veut élaguer le groupe, pour ne garder que des modèles commercialisables.

 Le monde entier s'étonnait des 3 marques françaises qui offraient quatre gammes de modèles similaires se cannibalisant avec leurs variations diverses. Alors que japonais Nissan éprouve de plus en plus de difficultés à soutenir la marque nationalisée française Renault, Les Chinois veulent faire passer les 45 (!) modèles du groupe nationalisé franco-chinois PSA à seulement 26 variantes.

 Il est bon de rappeler que les théoriciens Français ne produisent pas en fonction de la demande, mais en fonction d'un schéma préétabli. La structure des gammes
| petit | moyen | grand |
évolue sous l'exception culturelle française et se transforme en France en
| petit | moyen inférieur | moyen supérieur | grand |
et ceci pour leurs 3 marques concurrentes.

 Mais les Chinois ont eu la saugrenue idée de supporter la création d'une nouvelle marque pour Citroen. Se basant sur la bonne réputation supposée du modèle DS, qui avait fait sensation au milieu du siècle passé, une partie des modèles PSA devrait être à l'avenir estampillé du logo DS. A l'avenir la marque Peugeot va tout de même conserver 13 modèles dans sa gamme, plus raisonnablement la marque Citroen va en garder 7 (!) et la toute nouvelle marque DS en aura 6 (!). Mais fondamentalement les soubassement resteront les mêmes, les moteurs Diesel aussi poluants, la finition approximative et le look franchouillard.

 Alors que Citroen pour survivre a du faire disparaître des marques aussi prestigieuses que SIMCA, Talbot, Panhard ou MATRA, il est étonnant que les Chinois n'aient pas voulu faire revivre une de ces enseignes mythiques. Il faut espérer que le logo DS apportera une solution à cette marque moribonde. Dessinée par des Italiens, la DS de l'époque possédait une suspension hydropneumatique, mais un moteur ridicule sous un capot interminable. Sujette à mouvements de caisse parasites, cette voiture oscillait comme un paquebot et possédait  un étrange tachymètre. Quelle étrange idée de reprendre pour modèle une voiture aussi atypique.

 Le futur de la marque Citroen est désormais derrière elle. La Traction de 34 a entrainé un première faillite, puis l'horrible 2 CV de 1948 et la curieuse DS de 1955 non pas laissé de bon souvenirs. Alors que les GS, CX et SM développée avec le groupe FIAT auraient pu offrir un avenir radieux à la marque du Quai de Javel, (si un certain général fantoche ne s'y était opposé). La marque Peugeot moins extravagante souffre néanmoins de ses moteurs diesel polluants, mais ne peu plus compter sur la vague de la 205 et son haut de gamme s'est terminé avec la 604. Les bureaux de design sont maintenant à Shanghai et les véhicules du groupe semi-nationalisé franco-chinois PSA doivent plaire avant tout aux Chinois. C'est pourquoi ils deviennent monstrueux.


Source : Internet (page du 14/07/2014 actualisée le 27/05/15)

9 commentaires:

  1. C'est avec la DS que la firme Citroen essuie le plus gros camouflet : moteur 4 cylindres de faible puissance, rouille fréquente, batterie 6 volts, pneus introuvables sur sol américain, peinture délicate, climatisation inexistante, protections fragiles, circuit hydraulique non fiable, circuit électrique déficient et liquide hydraulique spécifique non disponible. Non seulement la DS n’est pas adaptée au marché américain, mais elle fait peur, car elle monte et descend toute seule. Son champignon de frein est jugé dangereux et son changement des vitesses si compliqué que les vendeurs refusent de la conduire.

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  2. Les collaborations ponctuelles de Citroen avec Volvo, avec Renault, avec Ford, avec BMW, avec FIAT et avec Mitsubishi étaient nécessaires sinon indispensables. Mais la prise de participation croisée avec le groupe américain GM aurait concurrencé frontalement Citroen ou Peugeot, car le groupe GM possède la marque koréenne Daewoo (Chevrolet), qui porte déjà préjudice à Opel. Le groupe GM a voulu la technolologie FIAT et juste sorti de la faillite, a voulu les technologies Citroen. Maintenant DongFeng aura les technologies Citroen !

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  3. Citroën et FIAT collaboraient ensemble depuis longtemps, mais le gouvernement français s'est opposé au sauvetage de Citroen par FIAT. Le groupe FIAT lance cependant le Citröen C35, basée sur la Fiat 242. Mais les études pour produire un petit modèle basé sur le châssis de la Fiat 127, n'aboutiront qu'aux monstrueuses LN, LNA, AXEL et C15, qui avaient du reprendre le modeste châssis de la 104.

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  4. La firme Citroen est fondée par un Juif hollandais en 1908 à partir de la périclitante Mors. Après avoir ajouté un tréma à son nom pour se faire accepter par les Français, cet ingénieur fait connaître la marque Citröen par une publicité agressive plutôt que par de réelles qualités techniques. Comme Alvis au Royaume Uni en 1928, comme Cord aux Etats-Unis en 1929 ou comme DKW en Allemagne en 1931, la marque Citroen expérimente la traction avant en France en 1933. La firme rencontra le succès avec cette technique, partant du principe que seules les roues portant la masse sont capables d’une traction suffisante. Le problème de l’usure accrue des pneumatiques, le problème du sous-virage endémique et le problème des à-coups ressentis dans la direction fut résolu par l’emploi de moteurs anémiques.

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  5. Le groupe FIAT crée avec le groupe Michelin le projet PARDEVI pour sauver Citroen en 1968. En 1970, le groupe Michelin sort le concept Citroen Y, du projet X1/4. En 1971, le groupe FIAT sort la Fiat 127 du projet X1/4, voiture de l'année 1972. En 1972, le groupe FIAT sort la Seat 127 issue du projet X1/4. En 1974, le groupe FIAT sort le Fiat 242 et le groupe Michelin sort le Citroën C25, basée sur la plateforme Fiat 242.
    Le groupe PSA, actif dans les bicyclettes et les moulins à poivre est contraint par le gouvernement français de reprendre plusieurs filiales françaises du groupe FIAT. En 1976, le groupe PSA reprend Citroen, la filiale automobile du groupe français Michelin, des mains du groupe FIAT. En 1978, le groupe PSA reprend SIMCA, la filiale française du groupe FIAT, des mains du groupe américain Chrysler.

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  6. Le spécialiste du pneumatique Michelin lance en 1954 sa filiale Citroen dans la suspension hydropneumatique. Ce système avait déjà été envisagé par d’autres constructeurs, mais sans succès. En effet, non seulement, la liaison au sol devient molle et inconsistante, mais de plus le système puise de l’énergie dans le groupe motopropulseur. Dans le cas précis de Citroen, la voiture devait se gonfler 2 minutes avant de pouvoir partir ! De plus le système de frein était couplé à la pompe hydraulique, ce qui rendait la voiture particulièrement dangereuse, en cas de panne de la pompe haute pression.

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  7. L'Etat Français, Dong Feng et la famille Peugeot seront à égalité au capital du groupe PSA, qui produira bientôt plus en Chine qu'en France. PSA vend déjà plus en Chine qu'en France et il est normal que le groupe français transferre ses activités en Chine.Comme Renault possède le même partenaire chinois, il aurait été concevable de fusionner Renault et Peugeot sous la houlette du chinois Dongfeng. Le Parti Communiste Français en avait émis la suggestion dans les années huitante.
    L'alliance des deux groupes français aurait constitué le cinquième groupe mondial et aurait eu l'avantage de conserver les places de travail en France. Alors que PSA ferme des usines en Europe et ouvre une quatrième usine en Chine, le gouvernement français assure que PSA restera français. Mais les Français ne sont pas dupes et se rendent bien compte que dans leur propre pays se trouve maintenant un cheval de Troie. Les autres constructeurs européens ont du souci à se faire, car des voitures fabriquées en Chine à bas coût et vendues ensuite sous un label européen constituent une entrave à la bonne marche du Marché. Pourquoi l'Union Européenne ne peut-elle pas empêcher cette prise de participation ?
    Les Français avaient conspué la stratégie du groupe FIAT de nouer des alliances dans différents pays européens, mais le groupe FIAT n'a jamais demandé l'aide de l'état pour survivre. Les Français vont par contre concurrencer leurs propres usines européennes à partir de la Chine et ceci avec la bénédiction de l’État français. Cette situation ressemble à celle de l'ex-régie Renault, qui s'était appuyée sur des capitaux étatiques pour s'emparer de Nissan, de Dacia, de LADA et de Samsung et qui depuis ferme ses usines. Le groupe FIAT, s'il a éliminé quelques unité de production déficitaires en Europe, a par contre racheté le groupe américain Chrysler sur ses fonds propres.
    A l'époque, c'était déjà le gouvernement français qui avait obligé le groupe FIAT a vendre SIMCA aux Américains, pour ensuite contraindre la FIAT à vendre Citroen à Peugeot. Mais le problème de surproduction ne vient pas de FIAT, le problème des véhicules français est qu'ils ne correspondent pas aux attentes du marché. Plus personne en Europe ne veut de moteurs Diesel cancérigènes, ni de voitures fonctionnant à l'électricité nucléaire et encore moins au gaz comprimé fabriqué dieu sait où.

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  8. Peugeot Simca a disparu
    Peugeot Talbot a disparu

    Peugeot Citroen vendu à Dong-Feng, un Chinois
    Peugeot Scooter vendu à Mahindra, un Indien
    Peugeot GefCo vendu à un Russe
    Peugeot Sochaux vendu à un Arabe

    Peugeot GM est terminé
    Peugeot FIAT est terminé
    Peugeot BMW est terminé
    Peugeot Mitsubishi est terminé

    Peugeot Faurecia résiste bien
    Peugeot FFP résiste bien
    Peugeot EPF résiste bien

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  9. En 1968, Citroën éternellement en faillite rassemble autour d'elle ses de vingt filiales. Grâce aux accords avec Maserati, avec Total et avec Fiat, elle forme la Holding PARDEVI et lance le projet Y. Le premier modèle Y1, d'une longueur de 3.20 m et équipé de 2 portes aurait partagé un certain nombre d'éléments en commun avec la Fiat 127, alors que le second modèle Y2, plus grand et possède 4 portes voulait être basé sur des éléments Citroën.

    Fin 1972, Michelin l'actionnaire principal prend peur de la première crise pétrolière et des retours sur investissements de la marque en qui il investit beaucoup sans résultat.

    Le coup de grâce sera donné en 1973 avec le premier choc pétrolier et en 1974 Citroën ne pouvant plus faire face à toutes ses dépenses est déclaré en faillite.

    Michelin actionnaire principal de la marque envisage de céder toutes ses part à la Holding PARDEVI Fiat mais le gouvernement fasciste Français oppose son veto et demande à Peugeot d’absorber Citroën en 1975.

    Un an après, Peugeot acquiert donc 90% du capital de Citroën à Michelin, devenant ainsi le groupe PSA Peugeot Citroën.
    Le bureau d’étude de Citroën est gelé en attendant que Peugeot observe et évalue la situation catastrophique de la marque aux chevrons.

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