22 sept. 2012

Conjoncture difficile

Quoiqu'en dise le journaliste français monolingue, la FIAT (holding FIAT) agit intelligemment en retardant la sortie de nouveaux modèles en Europe. Il agit ainsi logiquement et privilégie sa survie à long terme. Semblablement, la FIAT (holding FIAT) agit correctement en commercialisant des modèles en provenance d'autres marchés. Car FIAT (holding FIAT) peut composer avec ses nombreuses marques et avec sa pléthore d'unités de production.

La dure réalité pousse les acteurs économiques, dont font parties les constructeurs automobiles à ne pas produire à perte. Il n'est donc pas judicieux pour une marque d'investir des ressources précieuses dans un marché européen en forte contraction, alors que l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Inde, la Chine et la Russie sont en croissance. Cependant, alors que le marché domestique italien de FIAT n'existe plus et que les ventes en Europe chutent, la FIAT (holding FIAT) reste en Italie et attend la reprise sans bénéficier des aides de Bruxelles. Preuve en est la Panda III, dont les lignes de production ont été déplacée de Pologne vers le sud de l'Italie. "Vergogna a gli Italiani che hanno comprato una vettura tedeschi o francese", serait-on tenté de dire, car les Italiens eux-mêmes portent une grande responsabilité dans leur situation tragique. Mais les Français et les Allemands ont également participés à cet état de fait par leur chauvinisme, leur nationalisme et leur protectionnisme.

Par le passé, le groupe FIAT a toujours réussi a développer de nouvelles filiales avec l'aide des gouvernements locaux : la marque SIMCA en France, la marque SEAT en Espagne, la marque NSU en Allemagne, la marque LADA en Russie, la marque FSO en Pologne ou la marque Zastava en Yougoslavie. Bien que certaines de ces filiales européennes aient disparu ou passé en mains étrangères, la FIAT (holding FIAT) peut encore de nos jours compter sur son unité de production Tofas en Turquie, son unité de production FSM en Pologne, son unité de production Automoveis au Brésil, son unité de production Concord en Argentine, son unité de production Premier en Inde et surtout sur ses unités de production Chrysler, Dodge et Jeep aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Heureusement que la FIAT (holding FIAT) s'est  retirée à temps de son alliance boîteuse avec GM,  s'est divisée en deux pour réduire les risques et s'est emparée du groupe Chrysler.  Comme la FIAT (holding FIAT)  a délocalisé une partie de sa production en Pologne, en Turquie, au Brésil et en Amérique, elle résiste à la crise et fait du bénéfice. Non seulement, la FIAT (holding FIAT)  n'est pas menacée, mais grâce à ses nouvelles marques, s'installe en Chine, en Russie, en Australie et en Inde.

Les échecs du passé comme le rachat avorté de la marque Citroen, l'alliance manquée avec la marque SAAB, la disparition de la marque Autobianchi, l'association contrariée avec la marque Opel, la perte de la marque LADA ou de la marque SEAT ne préfigure pas la vente de la marque ALFA ou de la marque Ferrari. Les déconfitures récentes avec le groupe Sollers en Russie, avec le groupe Tata en Inde et avec le groupe SAIC en Chine sont compensées par la possession de FPT, de VM, de Magneti Marelli.  Bien que le développement de modèles ALFA prenne du retard, bien que des technologies italiennes de pointe se retrouvent sous d'autres marques, les marques FIAT, ALFA et Lancia attendent une conjoncture meilleure pour renaître et dopper les sites de production en Italie.

Source : Internet  (page actualisée le 22/09/12)

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